La fontaine de la place du Palais de Justice laisse sa place à l’Olivier de Bosio

Je n’ai rien contre  » l’olivier de Bosio ». C’est le fait qu’on l’ait mis à la place d’une fontaine qui me dérange.
Que les fontaines attirent des noctambules retardataires, des personnes sans domicile fixe, des touristes, ce n’est pas propre aux fontaines niçoises. Il y a toujours une vie qui s’organise autour d’un point d’eau.

Mais, à Nice, on les ferme dès que quatre commerçants s’en plaignent. Ce fut le cas il y a trois ans avec la fontaine de la place du pin, fermée au début de l’été 2018 et rouverte sous une forme différente après une mobilisation citoyenne très importante.

C’est ce qui vient de se produire avec la fontaine de la place du Palais de Justice, détruite en catimini, en moins de 24 heures. Pour faire taire la contestation, il a de suite été proposé de mettre à la place « l’Olivier de Bosio ». C’est chose faite depuis hier. Cet olivier me plaît. Il aura, comme toute œuvre d’art, ces détracteurs mais je le trouve beau parce qu’il me rappelle la coalition de l’olivier, celle de Romano Prodi qui gagna les élections en Italie et 1997. Il doit rappeler à toute la gauche régionale que l’olivier, après accord de Romano Prodi, devint l’emblème de la coalition de la gauche que Michel Vauzelle mena à la victoire en 1998.

Cet olivier, symbole de la Paix, avait une autre symbolique. L’olivier, symbole de la Méditerranée est un arbre pare feu. C’est, en cas d’incendie, l’arbre qui se consume le plus lentement. Ici, en PACA, l’olivier nous protégeait d’une autre flamme, celle du FN et de l’ extrême droite.

Bienvenue à ce magnifique olivier même s’il aurait été tellement mieux placé ailleurs.