Gael Nofri : aussi franc qu’un âne qui recule

Il faut avoir de l’audace et un sacré mépris pour les citoyens pour opérer le virage qu’est en train de prendre Gaël Nofri, notre brillant adjoint chargé de la circulation.

Après avoir été un proche collaborateur de Le Pen, avoir été élu en 2014, aux élection municipales de Nice, sur la liste FN conduite par Marie Christine Arnautu, puis avoir quitté en cours de mandat le Rassemblement national, pour entrer dans l’équipe municipale de Christian Estrosi, puis avoir fait un bref passage chez Eric Zemmour, avant de finir par voter Emmanuel Macron… J’espère que vous avez bien suivi.

Comment voulez-vous ensuite que les citoyens puissent avoir confiance en une classe politique quand on voit un tel parcours ? Il ôte toute crédibilité à son auteur, magnifique successeur d’Edgar Faure qui, en son temps disait, « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ».

Mais ce n’est bon pour personne. Tour cela représente de plus en plus un vaste mercato où les valeurs sont balayées par des opportunités de tous ordres.