La précarité alimentaire s’aggrave à Nice

C’est sans surprise que j’ai pris connaissance du dossier élaboré par le quotidien régional concernant la précarité alimentaire.

Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire a été multiplié par trois dans certaines associations depuis 2019. Cela est en lien bien sûr avec le Covid mais on note que la diminution de la pandémie ne s’est pas répercuté sur les bénéficiaires de l’ aide alimentaire. Il y a donc d’autres causes. Notamment cette notion de part des dépenses contraintes et répétitives qui ne cesse d’augmenter. Qu’il s’agisse de l’eau, de l’électricité, du gaz, des mutuelles, des assurances, etc…

Toutes ces dépenses définissent le reste à dépenser, c’est à dire le revenu disponible et parfois il ne reste rien ou presque. En atteste ce témoignage indiquant qu’une fois tout payé, il peut arriver qu il ne reste pour s’alimenter que 30 à 40 euros pour le mois.

Ce qui est le plus préoccupant, c’est la forte croissance des familles monoparentales avec deux enfants à charge parmi les bénéficiaires. C’est là que doit se porter prioritairement l’effort pour permettre à ces mères isolées de continuer à pouvoir nourrir leurs enfants.

Nice au Cœur est solidaire de toute l’action sociale, essentiellement mise en place par le secteur associatif. Il nous arrive périodiquement de soutenir l’épicerie sociale de la résidence étudiante Jean Médecin Rahma Louassi . Ainsi que le Café Suspendu que je vais retrouver avec plaisir ce week-end. Camille Santucci Fabienne Boyer