Newsletter #39 – Mars 2021 – Nous avons gagné la bataille de la ligne 1 du tram !

NOUS AVONS GAGNÉ LA BATAILLE DE LA LIGNE 1 DU TRAM

Chère Madame, cher Monsieur,

Chère amie, cher ami,

La newsletter de Nice au Cœur, la 39ème, évolue avec une nouvelle formule plus illustrée, plus aérée, plus collective. Ce mois-ci, l’actualité politique a été particulièrement riche en événements et des avancées positives ont été enregistrées.

LE TRAM IRA BIEN JUSQU’À L’ARIANE ET LA TRINITÉ

Le fait politique majeur de ce dernier mois est sans contestation possible l’avancée du dossier concernant l’extension du la ligne 1 du tram à l’Ariane et à La Trinité.

Des nouvelles craintes avaient en effet vu le jour concernant ce dossier durant le mois de janvier quand la Métropole avait annoncé la construction de la ligne 4 du tramway vers Cagnes-sur-Mer. Le collectif pour l’extension de la ligne 1 du tram s’était réuni à plusieurs reprises et avait adressé au maire de Nice une lettre ouverte le 14 février dernier.

Cette lettre était restée sans réponse formelle alors que les services de la métropole nous indiquaient que plusieurs options étaient sur la table, y compris celle du BHNS dont nous ne voulions pas.

Finalement, le 16 mars, est arrivée la confirmation que le choix du tram pour l’extension de la ligne 1 était définitif pour un montant compris entre 220 et 260 millions d’euros, livrable début 2026 (lire à ce sujet le post du 17 mars)

C’est un formidable message pour toutes celles et tous ceux qui sont engagé.e.s en politique à gauche dans ce département. Chacun sait que seuls les combats qu’on ne mène pas sont perdus d’avance. A force de ténacité, 10 ans quand même, nous y sommes arrivés. Mais rien n’aurait été possible sans la relation de confiance que nous avons établie avec les Arianencs et leur mobilisation, et sans un collectif d’associations et de formations politiques qui n’a jamais lâché.

UN AN APRÈS, LA COVID RESTE AU CENTRE DE L’ACTUALITÉ

La COVID continue bien sûr à occuper le champ de l’actualité. Nous n’avons pas échappé à la règle mais nous n’avons sélectionné que quatre posts correspondant à des moments précis où il fallait réagir et nous avons fait des propositions.

Il s’agit du 18 février lorsqu’une explosion de cas de Covid s’est produite à l’Ariane (post du 18 février).

Il s’agit aussi du jour où le maire de Nice s’en est pris aux touristes, les rendant responsables de la situation sanitaire à Nice (post du 22 février).

Il s’agit encore du 27 février, jour où monsieur Philippot est venu haranguer la foule sur les escaliers du palais de Justice (post du 27 février).

Il s’agit enfin du 11 mars, où une fois de plus, des incohérences sont survenues dans la politique menée (post du 11 mars).

Nous constatons tout de même que les indicateurs s’améliorent lentement, plus lentement ces derniers jours, mais nous ne pouvons que nous en réjouir même si le chemin semble encore long et passe par une vaccination plus intensive.

LE 8 MARS, JOURNÉE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

Le mois de mars est traditionnellement le mois où, le 8 mars, nous fêtons la lutte pour les droits des femmes. Le 8 mars 2021 n’a pas échappé à la règle avec l’organisation de deux manifestations les 6 et 8 mars à Nice par le Collectif Droits Des Femmes 06, auxquelles Nice au Cœur avait appelé à participer (post du 6 mars).

Nice au Cœur a également contribué sur le fond avec une tribune de Françoise Assus-Juttner, avocate au barreau de Nice et secrétaire générale de Nice au Cœur que vous pourrez lire en cliquant ci-après (tribune de Françoise Assus-Juttner) sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA).

SOLIDARITÉ AVEC LES ÉTUDIANTS

Nice au Cœur a parallèlement organisé une collecte de denrées pour les étudiants de la cité Jean Médecin. Ce fut un franc succès. 21 personnes sympathisantes de Nice au Cœur ou simples citoyennes et citoyens ont participé à cet élan de solidarité. La collecte s’est étalée entre le 4 et le 11 mars. Dès le 12 mars, tout était distribué par l’intermédiaire de Kamel, responsable de l’épicerie de la cité Jean Médecin (post du 12 mars).

DES VIOLENCES URBAINES QUI EXPLOSENT

L’autre fait de société marquant a été le phénomène des violences urbaines. Cela nous a conduit à réagir à trois reprises. C’est surtout la jeunesse des belligérants qui interpelle. A 12 ans, on s’entraîne au combat (post du 14 mars), et à 14 et 15 ans on meurt (post du 28 février). Le phénomène, longtemps concentré en région parisienne, s’étend désormais partout en France, et, à Nice, dans un quartier tranquille, loin des REP, c’est un « ado » de 16 ans qui a été poignardé (post du 12 mars).

PAUVRETÉ EN HAUSSE ET LOGEMENT SOCIAL EN CRISE

Dans le champ du social, nous retiendrons deux dates importantes ce mois-ci.

La publication de l’Observatoire des Inégalités indique que le taux de pauvreté dépasse désormais les 20% à Nice (post du 21 février).

Par ailleurs le préfet a rendu publique la liste des communes carencées en matière de logement social. Parmi elles, et sans surprise, la ville de Nice devra s’acquitter d’une amende de 416 500 euros, certes importante, mais pas suffisamment pour être dissuasive. il faut durcir (post du 14 mars).

DÉMOLITION DU TNN TOUJOURS TOUJOURS À L’ORDRE DU JOUR DU MAIRE

Concernant Nice, Nice au Cœur a réaffirmé son opposition à la démolition du Théâtre National de Nice par le biais d’une tribune de Jean Jacques Palos (lire tribune Jean-Jacques Palos).

Nous avons également interpellé le maire et lui avons demandé de prévoir un Plan d’équipements de la ville en toilettes publiques (post du 5 mars).

Nice au Cœur a également affiché son soutien à l’occupation du TNN par les intermittents du spectacle et les acteurs culturels et à une action menée notamment par la CGT, et invite toutes ses adhérentes et adhérents et, sympathisantes et sympathisants, à aller sur le site témoigner de leur soutien. La culture est indispensable au moral de chacun d’entre nous et nous devons mettre la pression pour que ce secteur puisse rouvrir, avec des protocoles très stricts.

POUR UNE OPTION VÉGÉ QUOTIDIENNE DANS LES CANTINES

Enfin, l’option végétarienne dans les cantines scolaires a également beaucoup fait parler d’elle avec la décision du maire de Lyon de proposer désormais des menus végétariens. Nous avons voulu en savoir un peu plus et demandé à Michèle Viale de participer à une réunion en visioconférence sur cette thématique. Voici le compte rendu (lire ici le compte rendu) de cette réunion qui était intitulée « Restauration carnée ou végétarienne, est-ce vraiment Le grand débat autour de la restauration collective aujourd’hui ? ».

Si cette newsletter vous a intéressé, n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous et partagez-la.

Bien amicalement.

Pour l’équipe de Nice au Cœur

Patrick ALLEMAND