Municipales : le 28 juin sur la pointe des pieds MAIS EN MÊME TEMPS !
Lu sur la page facebook de Patrick ALLEMAND le 20 mai 2020.
Je suis de ceux qui pensent que le 1er tour n’aurait jamais du se tenir le 15 mars et que le résultat en est probablement faussé.
MAIS EN MÊME TEMPS, il faut en sortir. Refaire l’intégralité de l’élection était une option possible mais n’a pas la préférence du gouvernement.
Très attendu, l’avis du conseil scientifique, rendu public hier, ne s’oppose pas à l’organisation du second tour des municipales fin juin (4922 communes concernées).
Prudent, il reconnaît que la situation sanitaire s’est nettement améliorée par rapport au début du confinement mais juge difficile d’anticiper une situation incertaine pour les semaines à venir.
En conséquence, le conseil scientifique plaide pour tenir compte de la situation épidémiologique dans les 15 jours précédant le scrutin, ainsi qu’à une surveillance soutenue 15 jours après.
Et il dit au gouvernement en substance, prenez vos responsabilités, on ne s’y opposera pas, MAIS EN MÊME TEMPS, on ne vous dédouanera pas. La pire des situations pour le gouvernement.
Le conseil scientifique ne s’y oppose pas, MAIS EN MÊME TEMPS, il tient aussi à alerter sur les risques de propagation du virus plus importants durant la campagne électorale que le jour même du scrutin.
Il ne s’y oppose pas, MAIS EN MÊME TEMPS, il indique qu’en cas d’élection, l’organisation de la campagne électorale devra être profondément modifiée. Il suggère ainsi de sécuriser les opérations électorales en listant un ensemble de règles sanitaires à respecter lors des différentes étapes (dépôt des candidatures, acheminement de la propagande électorale…).
On peut donc suivre l’avis du Conseil scientifique (qui n’en est pas un) MAIS EN MÊME TEMPS, se dire que la situation sanitaire, économique et sociale planétaire a tellement évolué depuis le 15 mars que les thèmes de campagne ne seraient probablement plus les mêmes. Le débat sur l’extension du terminal T2 de l’aéroport de Nice en est le symbole.
Au final, le conseil refuse de porter une quelconque responsabilité en affirmant que les décisions sur la date du scrutin relèvent de la seule responsabilité des autorités publiques.
MAIS EN MÊME TEMPS, il fallait s’y attendre.