Mort de Gisèle Halimi : Le féminisme perd un grande voix
L’une des grandes figures du féminisme vient de mourir.
Avocate et ancienne députée Gisèle Halimi a consacré sa vie à la cause des femmes et à la défense du droit à l’avortement.
Intellectuelle Franco-tunisienne, elle avait notamment défendu Marie-Claire Chevalier, mineure jugée pour avoir avorté à la suite d’un viol, lors d’un procès retentissant en 1972 à Bobigny. Ce procès avait précédé de trois ans la légalisation de l’avortement.
Très engagée, elle avait fondé avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir l’association pour le droit à l’avortement « Choisir la cause des femmes » et elle signa la même année le célèbre manifeste des 343 femmes disant publiquement avoir avorté.