Violence gratuite : Comment enrayer ce phénomène nouveau et très préoccupant ?

Tiré de la page facebook de Patrick Allemand du 4 août 2020.

Les faits se multiplient. Certains relient cette flambée de violence au confinement. A ce stade ce n’est pas prouvé scientifiquement. J’évoquais? il y a quelques jours? la forte hausse d’agressions au couteau pour des motifs futiles tels qu’une remarque ou un regard de trop.
A Étampes, c’est à une bagarre générale de cent personnes dans un centre de loisirs qu’il a fallu faire face.
Désormais c’est le port du masque qui devient un sujet de tensions. Il y a quelques jours, un chauffeur de bus a été battu à mort pour avoir fait une remarque sur l’absence d’un masque.
Avant hier, c’est dans une laverie qu’une agression s’est produite. Au départ, la même cause, une remarque pour quelqu’un qui ne porte pas de masque, et qui revient, accompagné de quatre personnes, armées de battes de baseball, pour tabasser le gérant de la laverie qui aurait pu en mourir.
Hier, c’est un jeune homme qui vient au secours d’une jeune femme importunée par quatre jeunes dont deux mineurs. S’ensuit un déchaînement de violence. Heureusement, ils ont pu être interpellé. Est-il normal que les deux mineurs aient été remis en liberté immédiatement sous contrôle judiciaire ?
Nous entrons dans une société de l’intimidation où tout est fait pour dissuader le citoyen « landa » de faire preuve de solidarité envers une personne agressée.
Combien de fois ne lit-on pas ou ne parle-t on pas aux informations de faits où un homme ou une femme est agressé.e dans un bus par exemple sans que les passagers n’interviennent ?
Combien sommes nous à trouver cela scandaleux, mais, combien serions nous à intervenir si nous étions en situation ?
Ce phénomène nécessite une réponse politique. « Tabasser » quelqu’un qui intervient pour faire respecter la loi (port du masque) ou pour protéger quelqu’un (cas d’une agression) doit être une circonstance aggravante pour celui qui devra répondre de ces actes.
C’est l’agresseur qui doit être dissuadé d’agir et non celui qui est en situation de s’interposer.