Le producteur Michel Zecler victime de violences policières
Les images que nous avons vues, au moment où Michel Zecler était victime de ces violences policières dans son studio sont inacceptables.
Les auteurs de ces violences volontaires à caractère raciste doivent être sanctionnés et jugés, en plus pour avoir signé de faux procès verbaux, et fait des faux en écriture publique.
Mais je dois dire que j ai été indigné à plusieurs reprises par ce type de comportements hyper violents pendant la crise des gilets jaunes sans que cela fasse autant de bruit.
L’agression de Michel Zecler arrive dans un tout autre contexte et est une aubaine pour ceux qui, comme moi, s’opposent à la loi sur la sécurité globale, et plus particulièrement son article 24. Il faut que les citoyens et la presse puissent continuer à filmer pour témoigner comme cette fois soir de cette violence policière. Ce n’est pas de la malveillance, c’est de l’information.
Il n’a échappé à personne que ce scandale intervient quelques jours seulement après les violences policières perpétrées contre le journaliste Rémy Buisine également filmées.
Filmées comme à Toulouse où un commandant de police vient d’être condamné à sur la base d’une vidéo filmée d’un balcon par un témoin et diffusée sur les réseaux sociaux, à 4 mois de prison avec sursis pour avoir gazé un tétraplégique en fauteuil lors d’une manifestation en 2019.
Demain, nous allons manifester partout en France contre les violences policières. La presse, notamment les chaînes d’informations continues, appellent quasiment à manifester. Il devrait y avoir du monde.
L’article 24 de la loi n’y survivra probablement pas ce qui est une bonne nouvelle pour la démocratie.