La mort de Claude Brasseur
« Le travail d’une vie consiste à préciser la marge entre ce que l’on veut et ce que l’on peut ».
Derrière cette pensée pleine de sagesse et de justesse, c’est un immense acteur qui vient de mourir, l’un de ceux dont les films ont jalonné notre vie, une centaine en tout dont les comédies populaires « Camping » et « La Boum » qui révéla Sophie Marceau en 1980, ainsi que dans de nombreuses pièces de théâtre.
Il a prêté son talent à des personnages emblématiques comme Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune, Vidocq, Sganarelle pour le Don Juan avec Michel Piccoli à la télévision, Maupassant, le Georges Dandin de Molière ou Clemenceau dans La Colère du Tigre.
J’avais aussi beaucoup aimé « Les seins de glace » où il avait réussi à se frayer un chemin entre Alain Delon et Mireille Darc.
Il a obtenu deux Césars. Le premier, en 1977, pour son interprétation de l’un des quatre copains d’un éléphant ça trompe énormément » Il les a désormais rejoint : Yves Robert, Guy Bedos, Jean Rochefort et Victor Lanoux.
Le second, en 1980, pour son rôle de commissaire dans La Guerre des polices.