Debout les femmes !
C’est autour de ce titre provoc’ que la gauche s’est retrouvée en fin d’après midi sur l’esplanade du MAMAC.
Le nouveau documentaire du duo Gilles Perret, François Ruffin est consacré aux « métiers du lien ». Autant dire que la France Insoumise était très présente sur l’esplanade à 17 heures mais j y suis resté.
Annoncé comme « percutant » et « provocateur », le documentaire dresse le portrait de ces femmes « qui se lèvent tous les matins pour s’occuper de personnes âgées et qui se retrouvent ».
Le premier paradoxe est que ces femmes qui ont choisi les métiers du lien viennent souvent de la précarité. A les écouter, peu ont choisi ce métier par vocation mais elles apprennent à aimer ce métier où disent-elles, elle font de belles rencontres. Pas toujours dit l’autre.
Elles revendiquent un statut ces femmes auxiliaire de vie sociale. Pour cela il faut construire un diplôme. Oui mais il ne faut pas que ce soit un diplôme trop difficile. Il. Ne faut perdre de vue que c’est un débouché professionnel pour des personnes sans diplôme actuellement.
La qualification initiale ne doit pas être un frein au recrutement. En revanche une fois à l’intérieur, la formation continue doit être intensive.
La rémunération des auxiliaires de vie sociale est insuffisante. Pourtant elles ont participé au maintien de la nation et ont lutté contre l’isolement des personnes âgées. Une personne isolée dit qu’elles devraient être mieux payées que les traders.
Comment va t’on revaloriser ces professions ? Ruffin veut aller vite et utilise une formule juste.
Si on ne met pas d’après dans le pendant il n y aura pas d’après. on aura oublié les vendeuses les caissières, les soignantes. Et bien sûr, les auxiliaires de vie. Celles-là même qui créent du lien tout au long de la vie et jusqu’au bout puisqu’elle font fréquemment de l’accompagnement des mourants.