Jean Jacques Jamain est mort
Beaucoup d’entre vous ont dû apprendre ce matin le décès brutal de Jean Jacques Jamain.
Mes premières pensées vont à sa femme, Malika, et à sa famille.
Mais, ce matin, c’est toute la grande famille de la solidarité qui est en deuil.
Je le connaissais depuis très longtemps, du temps où il dirigeait l’OGEC et coordonnait l’ensemble des établissements d’enseignement catholique. Socialiste et fervent défenseur de l’école publique, j’avais découvert un homme ouvert au dialogue avec lequel nous avons travaillé au Conseil Régional et effectué pas mal de réalisations.
Je l’ai retrouvé plus tard parmi les bénévoles du Secours Catholique, rue Paganini, au centre Jean Rodain, au milieu de réfugiés souvent sans logement et sans papier, se démenant sans compter, entre cuisine, vestiaire et administration.
C’était aussi un pilier du Centre Jorge François. Sa sensibilité je la connaissais. J’avais failli le convaincre de venir sur notre liste « Nice au Cœur ». Il avait dit non au dernier moment. Je ne lui en ai jamais tenu rigueur. L’engagement politique lui faisait peur.
Ce matin je suis attristé par cette nouvelle.
Repose en paix Jean Jacques.