L’économie locale suspendue à l’activité du variant Omicrone
On ne sait toujours pas si la Prom’ Classic et le Carnaval se dérouleront. Pour l’heure, aucune information officielle. On cherche des solutions adaptées, bref du bricolage. On envisage même une présentation statique des chars sur le parvis du Palais Nikaia. Une exposition serait à des années lumières du Carnaval, grande fête populaire s’il en est.
La mairie n’a qu’un seul objectif , sauver le label Carnaval pour limiter les dégâts pour rassurer les professionnels de l’hôtellerie qui ont impérativement besoin du Carnaval pour achever un redressement demeuré bien fragile. Mais, il n’y a pas que l’hôtellerie restauration qui souffrirait d’une annulation.
Le syndicat de professionnels de l’évènementiel UPSE demande également une « aide adaptée » au gouvernement, face aux restrictions sanitaires qui pèsent sur leur activité. Il estime les pertes à 10 millions d’euros pour le seul mois de janvier.
Conséquence, si le jour de l’an a pu « passer entre les gouttes », maintenant ce sont des annulations en cascades.
Tous les métiers à la périphérie de l’événementiel sont touchés qu’il s’agisse des organisateurs d’évènements, de salons, mais aussi de l’activité des photographes, des DJ, voire même des fleuristes, des traiteurs et des pâtissiers. Les vœux de nombreuses associations et collectivités sont annulés.
Les professionnels de l’ »Entertainment », s’inquiètent face aux conséquences sur leur activité, provoquées par la 5ème vague de Covid car leur statut d’auto-entrepreneurs ne leur permet pas de percevoir un chômage partiel en cas de cessation de travail.
Et le travail a bien cessé pour certains, notamment avec la nouvelle jauge instaurée dès ce lundi par le gouvernement : pour trois semaines minimum, 2000 pour les évènements à l’intérieur, 5000 en extérieur.
Bien qu’ayant perdu leurs contrats, leurs événements, leur chiffre d’affaires, la majorité des indépendants ne sont concernés par les aides de l’Etat.
Le gouvernement avait pourtant annoncé début décembre, le remboursement des « coûts fixes » en cas de perte de chiffre d’affaire pour ces indépendants mais il s’agit d’une aide en trompe l’œil car beaucoup d’auto-entrepreneurs ont peu de frais fixes », car ils travaillent seuls, à domicile.