Les festins et les fêtes patronales doivent être maintenus
On n’en finit pas de sauter d’une contradiction à l’autre dans l’administration de cette crise sanitaire du Covid-19.
Le 11 juillet, les boîtes de nuit vont rouvrir et il fallait bien que cela arrive un jour malgré l’impossibilité de respecter la distanciation sociale. En général, les jeunes n’y vont pas pour ça.
Le même 11 juillet, The Avener, notre célèbre DJ niçois offrira un live streaming à partir de 21h30 depuis la tour Bellanda. Le son sera gratuit sur le quai des Ponchettes où les jeunes vont se précipiter par centaines.
Et dans le même temps, on apprend que dans plusieurs villages du haut pays on n’arrive pas à assurer la tenue des traditionnelles fêtes patronales ou on les ampute des bals (mais pas de la messe).
Or, ces fêtes patronales font partie intégrante de notre identité et de notre histoire locale. C’est le moment privilégié où les familles de retrouvent, la population permanente, essentiellement des retraités étant rejointe à cette occasion par les actifs qui habitent à Nice.
Certes il ne faut prendre aucun risque mais personne ne me fera croire qu’un festin sous chapiteau venté est plus dangereux pour la circulation du virus Covid-19 qu’une boîte de nuit surchauffée ou un mega concert sur la colline du Château
Je propose donc que la métropole aide les communes et les comités des fêtes à respecter les gestes barrières en fournissant gratuitement les jours de festins des masques et du gel hydroalcoolique à la population.