Ce matin, il fallait être au Quai n°1 à la gare SNCF de Nice
C’était à la fois un moment de solidarité mais aussi de partage avec la communauté juive de Nice.
Nous commémorions ensemble chaque année la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’état Français et d’hommage aux « Justes » de France.
C’est aussi le jour où l’on commémore les 16 et 17 juillet 1942, cette rafle de la honte, la rafle du Vel d’Hiv, qui conduisit à l’arrestation de 13 152 juifs dont 4 115 enfants.
Le 26 août 1942, par un accord de collaboration policière, le gouvernement de Pétain acceptait de livrer 10 000 juifs de la zone sud, des rafles conduites souvent par la gendarmerie française.
Nous avions toutes et tous une pensée pour chacune et chacun des juifs déporté.e.s de Nice ( hommes, femmes, vieillards, enfants), évoqué.e.s avec beaucoup d’émotion par Daniel Wancier au pupitre, qui étaient monté.e.s sur ce quai numéro 1 dans des convois dont la destination finale était Auschwitz, via Drancy ou Pithiviers.