Le plan solidarité étudiante voté à l’unanimité au Conseil municipal
Il faut reconnaître qu’il était compliqué pour l’opposition de s’opposer à ce plan. L’exécutif à laissé peu de marge à la critique.
En effet, il y a dans ce plan des réponses de court et moyen termes intéressantes.
- L’annonce de la construction de 475 logements étudiants supplémentaires, à l’horizon 2026 financés par le contrat de plan État Région.
- La volonté de pousser vers le logement inter-générationel pour développer de nouvelles solidarités.
- L’attribution de logements sociaux avec un projet collectif de quartier.
- L’ instauration d’une plate-forme étudiante.
- La création de 1 000 postes de tuteurs auprès de 5 000 jeunes d’ici 2025.
- Le droit à l’égalité des chances renforcé par une démarche d’identification des jeunes en difficulté.
- La mise en place d’une écoute téléphonique jeune.
- La possibilité de bénéficier d’une consultation auprès de 10 psychologues spécialisés.
- La mise en place d’un dispositif d’accès aux soins.
- Des missions d’intérêt général rémunérées pour lutter contre la précarité et créer une sorte de réserve étudiante.
Il était compliqué pour l’opposition de voter contre ce plan.
Tant et si bien que le groupe RN comme EELV n’ont pu trouver une angle d’attaque, l’élu EELV intervenant allant jusqu’à demander si une communication promouvant cette plate-forme de services était prévue, question bien inutile lorsque l’on connaît la boulimie médiatique dont souffre le maire de Nice.
Quand il y a ce genre de délibération consensuelle, le rôle d’opposition ne s’affirme pas sur le fond mais se reporte sur le contrôle de la mise en application des mesures, le respect du calendrier de mise en œuvre etc.