Mosquées, du neuf à l’ouest de Nice
Personne ne me fera croire qu’il ne s’agit que d’une simple coïncidence.
Il y a un mois, une nouvelle décision de justice a enjoint la maire de Nice à valider l’arrêté d’ouverture définitive du lieu de culte En-our qui accueille ses fidèles grâce à une décision préfectorale depuis 2016. La cour administrative d’appel lui a donné en effet trois mois pour s’exécuter. Même si la ville refuse toujours de signer, continuant à dénoncer le manque de transparence.
Heureusement que nous sommes dans un état de droit où la loi est la même pour tous, sinon il y a belle lurette qu’il aurait fait fermer ce lieu qui échappe au contrôle de ses interlocuteurs, messieurs Bekri et Assaoui.
Cette défaite judiciaire entérinée, le maire de Nice vient d’annoncer que le projet de grande mosquée à l’Ouest était abandonné.
Ce n’est pas une surprise pour moi.
Je n’ai jamais cru à ce projet qui, en réalité, n’était qu’une diversion pour affaiblir En-Nour et diviser la communauté musulmane au moment de la déclaration d’utilité publique (DUP) sur le terrain d’En-Nour. Cette manœuvre a échoué.
1 000m² sur un terrain municipal jouxtant l’ex-Sonacotra, une mosquée, un centre culturel, c’était alléchant comme contre feu.
En-Nour ayant définitivement gagné par voie judiciaire, le maire de Nice annonce, comme par hasard, moins d’un mois plus tard, que le projet de grande mosquée n’a pu aboutir.
Il fallait être bien naïf pour imaginer que messieurs Bekri et Aïssaoui parviendraient à lever suffisamment de fonds pour un projet d’ une telle envergure auprès des fidèles¨, sans apport extérieur.
En fait, au niveau mairie, ce projet n’a plus lieu d’être puisque il avait vocation à précipiter la fermeture d’En-Nour. Le maire a essayé de prendre tout le monde pour des imbéciles dans cette affaire et le renoncement à ce projet de grande mosquée n’en est que la preuve flagrante.
Depuis le début de ce contentieux, nous n’avons jamais changé de position : Soutien à l’association qui gère En-Nour et on s’en porte plutôt bien.